Groupe Montclair : Le feu sacré de génération en génération

Publié le 03-04-2017

Greg Galardo, président du Groupe Montclair et son fils Nicolas, directeur du marketing, ont reçu le prix « Constructeur de l’année » lors du Gala de l’APCHQ, en février dernier. 


De génération en génération, la famille Galardo a toujours eu le feu sacré pour la construction de projets qui rivalisent d’ingéniosité, de beauté et de confort.

Dans les années 50, Alfred Galardo, un musicien autodidacte, devient entrepreneur en construction. Son talent lui permet de construire des universités, cégeps, synagogues et même des stations de métro

Plus d’un demi-siècle plus tard, son entreprise, le Groupe Montclair a été récompensée pour la 11e fois lors des prix Domus. Cette fois, son fils, le président Greg Galardo et son petit-fils Nicolas ont reçu le prestigieux prix « Constructeur de l’année » remis au Gala de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

« Nous sommes très fiers de cette reconnaissance qui signifie que nous sommes reconnus par nos pairs comme étant un constructeur fiable », dit en entrevue, Nicolas Galardo, directeur du marketing au Groupe Montclair.

« Mais le plus important, ajoute-t-il du même souffle, c’est de répondre aux attentes des clients qui s’attendent à un maximum de services de notre part. »

Cette quête de la satisfaction va plus loin. S’il le faut, le constructeur va même modifier un plan d’architecte afin d’abattre un mur par exemple. « On mise sur la flexibilité pour mieux refléter le goût des clients. C’est ce qui nous distingue de la concurrence. »

ADN de la famille

Chez les Galardo, la passion de la construction fait partie de l’ADN de la famille. « À 84 ans, mon grand-père Alfred venait encore travailler au bureau », ajoute Nicolas.

Au début des années 80, une période difficile au plan économique, Greg Galardo prend la relève. Il se démarque en construisant différents projets dont les maisons de ville à l’Ile des Sœurs ou de celui deux tours de huit étages à Anjou sur le Lac. L’homme aime les défis. En affaires, il garde en tête la maxime ancrée dans la famille, soit celle du respect des individus et de la parole donnée.

L’important, selon lui, est de construire des habitations de qualité qui vont durer 30, 40, voire 50 ans.

En février 2010, il s’associe avec Marc-André Roy, président de Sotramont afin de créer une nouvelle entreprise Les développements Bois-Francs, à l’origine d’un projet immobilier d’envergure situé dans l’ancien territoire de la piste d’envol de Canadair à Cartierville.

Projet WR2 

Actuellement, l’entreprise termine la réalisation du projet résidentiel WR2 à Bois-Franc. L’acronyme fait référence à Wilfrid Reid May, un pilote de brosse et héros de l’aviation durant la Première Guerre mondiale.

Le projet s’inscrit selon les principes de l’approche TOD (Transit-Oriented -Development) qui mise sur un milieu de vie axé sur le transport collectif.

Les 50 unités proposent 1 ou 2 chambres, de grands balcons et un centre de conditionnement physique au rez-de-chaussée qui offre les services d’un entraîneur professionnel. Sur le toit, une terrasse de 400 pieds carrés a été aménagée.

L’engouement des consommateurs est au rendez-vous. Il reste seulement 30 % des unités à vendre. Les acheteurs ont accès à un environnement verdoyant. À l’heure actuelle, il reste encore 31 % de la superficie du territoire des Bois-Francs qui est réservée à des espaces verts, soit des parcs ou des sentiers pédestres. Les étendues d’eau portent des noms évocateurs dont le Bassin de la Brunante, des Outardes, de l’Aube…


D’autres projets

Nicolas Galardo estime qu’il y a encore de la place pour d’autres développement de copropriétés dans le secteur de la rue Wilfrid Reid et Henri Bourassa Ouest. « Il y a de la place pour environ 1000 à 1200 portes de condos. »

L’annonce d’un futur train électrique s’avère une excellente nouvelle pour le Groupe Montclair. « Imaginez, les gens vont se retrouver à moins de 250 mètres du train », illustre-t-il.


Tendance

Dans ses projets -Terrasses des Équinoxes, Square Kenneth Patrick ou Lékinox, le Groupe Montclair mise sur une construction qui priorise l’efficacité énergétique. « On choisit par exemple des matériaux recyclés ou situés dans un rayon de moins de 100 km. Tous nos projets sont certifiés LEED. »

Cette certification assure les plus hauts standards au plan de l’environnement et des économies d’énergie en matière de chauffage. « C’est une tendance. Les consommateurs d’aujourd’hui ont l’esprit vert et veulent des bâtiments durables.»


Croire au marché

Greg Galardo a vécu les années ’80 alors que les taux d’intérêt culminaient à 19 ou 21 %. Comme entrepreneur, que retient-il d’un échec ?  « Un échec, selon mon père, c’est un apprentissage. Cela permet de s’améliorer et de trouver une solution. »

« Mon père a toujours cru au marché. Je pense aussi la même chose. On croit au marché et surtout, que les choses vont aller mieux dans l’avenir. »


Famille unie 

Aujourd’hui, Greg Galardo est choyé de compter sur une précieuse relève grâce à ses trois enfants qui partagent la même vision pour le développement de projets immobiliers. Outre Nicolas au marketing, Anthony, 26 ans, travaille déjà sur les chantiers de construction. Bientôt, leur sœur Dominique, 28 ans, viendra les rejoindre. Détenant une maîtrise en Finances, elle termine actuellement un contrat à Denver aux États-Unis. 

L’union du talent des Galardo est certes de bon augure pour le monde immobilier québécois.


Par Annie Bourque 

Un aperçu du projet WR, certifié Leed d’argent,  qui a reçu le prix Domus pour le Constructeur de l’année.


Le condo urbain WR se distingue par une luminosité.

  Les sujets traités sont offerts à titre d'information et ne représentent pas des avis juridiques.

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